jeudi 13 septembre 2012

ESTIMATION PREALABLE ET INSOLVABILITE

Mondialisation, fournisseurs défaillants, clients défaillants, médiatisation, nouvelles réglementation : comment l’entreprise peut-elle gérer et supporter les coûts consécutifs imposés par ces fluctuations aléatoires ? Ces augmentations des risques engendrent mécaniquement une augmentation du coût de transfert de ces risques aux assurances, ce qui représente encore un coût supplémentaire l’entreprise. Hors les entreprises doivent transférer ces risques et ne pas les conserver. Les compagnies d’assurances ont mis sur le marché autant de produits que de risques. Comme pour les banques, les compagnies d’assurances doivent présenter des garanties propres par rapport aux risques qu’elles couvrent. Ces garanties propres doivent suivre des ratios qui ont été établis en commun au niveau européen, voir au niveau mondial pour certains. Il s’agit des ratios appelés « SOLCENCY 1 ». A ce titre les compagnies d’assurances doivent publier tous les 6 mois une marge de solvabilité. Constituent cette marge de solvabilité les provisions pour faire face aux engagements en assurances dommages par rapport à leurs fonds propres (sommes des capitaux propres + dettes subordonnées + estimation des profits). Les profits des placements ne sont pas évalués selon leurs valeurs immédiates mais selon une valeur long terme basée sur des modèles mathématiques. Ces valeurs sont au 31/12/09 ne sont représentatives d’aucune réalité. Les compagnies d’assurances subissent aujourd’hui des taux d’intérêts bas en ayant promis à leurs clients des taux d’intérêts élevés. De plus les réserves constituées jusqu’en 2007/2008 ont été placées : - soit dans des CDS « Crédit Default Swaps » qui sont très risqués car mutualisés dans des « Hedge Funds », - soit dans des placements d’obligations de banques, banques fragilisées en 2009. Le ratio de solvabilité des compagnies d’assurances est devenu ingérable. Une catastrophe naturelle d’importance ou la défaillance de quelques banques entraînerait la faillite de certaines compagnies d’assurances. Ce type de défaillances aurait plus de conséquences négatives pour l’industrie que la fragilisation des banques : 1. les entrepreneurs ne trouveraient plus d’assureurs pour transférer les risques 2. les entreprises perdraient une source de financement aussi importante que les banques Cette réalité est masquée par l’application des règles comptables types « IFRS » et par la carence de l’ IAIS (International Association of Insurance Supervisors, gendarme des compagnies d’assurances) qui est dans l’incapacité de publier quelque chiffre que ce soit sur le sujet en 2009. Les secteurs les plus exposés en 2010 sont donc : 1. Les compagnies d’assurances. 2. La banque 3. La construction. 4. L’industrie automobile. 5. Les compagnies aériennes. 6. Certains services publics Page 2 Il existe des solutions pour gérer cette crise ainsi que des partenaires. 1. Première piste à suivre : En amont sur les variables des valorisations. Vous avez l’obligation d’évaluer vos risques (expertise préalable, estimation préalable, cartographie des risques, Plan de continuité d’activité, etc.). Hors les ratios et valorisations traditionnels et conventionnels ont volés en éclats en 2008 et n’ont plus aucune pertinence en 2009. Dans un contexte de baisse d’activité et de marge, de baisse des valeurs foncières, immobilières, des matériels, les vraies valeurs à assurer jouent à la baisse avec un effet mécanique immédiat sur le coût du risque, donc les garanties, donc les primes. - Bâtiments : La part bâtiment et la part process doivent être séparée et précisément déterminées. - La part bâtiment a une valeur technique de reconstruction (peut être sur un autre site en cas de scénario catastrophe et à un coût de construction moindre); la part process n’a qu’une valeur de marché (ce que voudra bien payer un acquéreur). Il faut cependant la valoriser par rapport à un compte d’exploitation analytique avec un fort paramétrage conjoncturel. - La part bâtiment ne doit plus être valorisée en « valeur d’assurance vétusté déduite » cette valorisation ne permettant pas à l’entreprise de redémarrer en cas de sinistre, mais sur la base d’une valeur de projet. - La part construction process ne peut être reconstruite ni en «vétusté déduite » ni « à l’identique » du fait de l’évolution rapide des technologies et de la conjoncture. - Agencements : Les agencements (hors bureaux) sont majoritairement liés au process. La piste applicable aux constructions immobilières peut être étudiée de la même façon. - Matériels (non robotiques, non informatiques) : Les garanties à demander doivent correspondre au rachat d’un matériel neuf plus performant, différent et voire moins cher. Le remplacement à l’identique vétusté déduite devient une hérésie, elle est de plus en plus mal perçu par les dirigeants. - Matériel informatique robotique : Les inventaires avec valorisation et remplacement à l’identique ne correspondent plus ni à la demande ni au marché. Le principe d’une garantie « capacitive » correspond mieux à la demande. - Biens confiés : Les biens confiés posent de gros problèmes de propriété et de valeur. Nous considérons, devant la complexité des paramètres, qui de plus sont hautement variables en quantité et en valeur au jour le jour, que les biens confiés devraient faire l’objet d’une ligne de garantie totalement séparée des autres garanties. - Perte d’exploitation : Le calcul traditionnel est fondé sur la marge brute de l’année antérieure, à ce jour 2008. Est-ce pertinent ou vaut mieux t’il assurer des surcoûts d’exploitation permettant de conserver ses clients et ses marchés 2010 ? - Responsabilités : Le calcul traditionnel est fondé sur le C.A de l’année précédente. La base est à revoir en fonction de la conjoncture 2010. - Responsabilité Civile exploitation : BEKA-PRO a développé une analyse modélisée sur les risques RC exploitation. Le risque de responsabilité exploitation est lié au débit élevé de fabrication et au flux tendu. Le risque est alors d’arrêter, par rupture de stock, la chaîne de son client, hors en 2010 l’inverse peut se produire (le client arrête le chaîne de son fournisseur. Page 3 - Responsabilité des dirigeants : Il s’agit là d’une préoccupation du dirigeant qui se rend compte aujourd’hui qu’une insuffisance de garantie plus particulièrement en responsabilité après livraison peut lui valoir deux types d’attaque. Réclamations clients voire administrations en cas de corporels. Réclamations des actionnaires pour dégradation du compte d’exploitation du fait d’insuffisance de garantie. - Première conclusion : L’opportunité de retrouver une rentabilité du poste assurabilité existe, les partenaires aussi. Deuxième piste à suivre : En octobre et novembre 2009. Comme nous l’avons vu plus haut, transférer son risque à un assureur demande que l’on y regarde à deux fois L’organisation en amont d’un CO-ASSURANCE s’impose comme une piste de prudence si ce n’est de précaution. BEKA-PRO a pour but d’évaluer avec une grille de valeur « crise 2009 », très éloignée des conventions admises. Quels assureurs peuvent valider cette démarche de « partenaires en temps de crise » et valider par la ma même occasion leur propre problématique de solvabilité (ratio risques clients / garanties financières immobilières et boursières). - En matière de risques assurables, nos questionnaires prémunissent, en premier lieu, des responsabilités liées à l’insuffisance de garanties, c’est à dire d’un mauvais acte de gestion. - Hors assurance, ils conduisent, après analyse, à fournir des solutions propres, non seulement à pondérer en amont le risque, mais aussi à sécuriser les différents domaines susceptibles de représenter un coût judiciaire ou administratif et règlementaire. - D’une façon plus générale, il vous permet d’avoir une vision complète de vos engagements financiers. - Deuxième conclusion : Il faut agir vite pour un renouvellement avantageux 2009 / 2010. 2. Troisième piste à suivre : En aval. BEKA-PRO sait faire évoluer au mois le mois vos valeurs de risques. Avant sinistre : Nos estimations préalables permettent aux entreprises de déterminer les justes valeurs et de vos actifs et de votre activité afin de les transférer aux assureurs. Apres sinistre : Gérer vos recours, votre défense et vos sinistres. Notre expérience de plus de vingt ans des rouages et modalités d’assurabilité nous permet de concrétiser les négociations avec votre compagnie d’assurances dans des délais rapides. Qu’il s’agisse d’un risque une carence de fournisseur, une perte d’exploitation, un calcul de valeur vénale, valeur à neuf, valeur capacitive, valeur de reconstruction, valeur de réparation, un recours contre un tiers, une défense face à une réclamation, une contamination de produit, un retrait de produit, une dépose et repose de votre produit suite à un retrait, nous accompagnons, réalisons, assistons et conseillons pour défendre vos intérêts. Troisième conclusion : Les risques deviennent un paramètre « flottant » à suivre au mois le mois via un tableau de bord global.

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