jeudi 13 septembre 2012

RISK MANAGEMENT

La perception des risques par les entreprises a évolué ces dernières années : Cette évolution est due à : L’augmentation des tarifs des polices d’assurance ; La décision prise par les assureurs de ne plus couvrir certains risques ; L’apparition de nouveaux risques. La gestion du risque peut être globale et stratégique dans l’entreprise. Quelle que soit sa nature, qu’il puisse ou non faire l’objet d’une couverture par l’assurance, le risque doit être : identifié et évalué. Le coût du risque est souvent sans commune mesure avec la partie assurée. Les investissements de sensibilisation, d’analyse et de traitement doivent être mis en balance, non pas avec le seul coût de l’assurance, mais avec le coût total du risque. Les premières étapes indispensables et les plus rentables sont : L’audit et la prévention. La gestion des risques devient un paramètre de la stratégie générale de l’entreprise. Cette évolution est liée à l’augmentation des tarifs des polices d’assurance. La hausse recouvre deux phénomènes distincts : Les assureurs cherchent à redresser leurs comptes, Sur certains risques, la capacité disponible des assureurs et réassureurs s’est singulièrement réduite. En fait, de l’avis de certains professionnels, le vent de hausse actuel pourrait avoir un effet salutaire. D’abord, il permet aux assureurs de diminuer leurs pertes récurrentes et de rééquilibrer une situation malsaine. Enfin, la hausse tarifaire fait éclater la différence entre la gestion du risque « prudente » et la gestion du risque « aventuriste ». Aujourd’hui, avec le retournement du marché, les efforts de prévention prennent toute leur valeur. La gestion du risque peut modérer, voire annuler la hausse des primes par l’utilisation d’une série de moyens : Audit et prévention/évaluation Augmentation des franchises Utilisation auto assurance (captive) Les gestionnaires de risques interne et externe ont donc parfois bien du mal à envisager leur place dans l’entreprise et la profession des risk-managers connaît un certain malaise. La plupart des entreprises ne prévoient pas dans l’avenir de changement de leur département Gestion Assurance qui est, en général, attaché à la Direction Administrative et Financière. Mais ce pessimisme reflète une évolution de la fonction plus subite que voulue : après l’époque des juristes, puis des ingénieurs, la profession prend une dimension plus financière. Pour des risques techniques spécifiques, des compétences particulières sont rarement embauchées, on a recours au Conseil.

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